Le riz : de la récolte à la plantation paillée

20 mai 2025
École maternelle Carrosse - Saint-Paul↗

Cet article a été écrit par les élèves accompagnés de leurs enseignants, dans le cadre des projets Lékol’O - Réduisons nos déchets organiques sur le territoire de la côte Ouest.
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Voici venu le moment de semer, puis planter le riz dans notre école. En effet, l’année passée, nous avons récolté notre riz, bio complet. Il n’avait reçu comme engrais pendant sa croissance que notre lombrithé, fabriqué dans la classe et il avait poussé dans une terre enrichie avec notre propre compost.

Après son décorticage à l’ARMEFLHOR, grâce à l’association RIZ-REUNION, nous avons mangé ce bon riz complet à la cantine avec les copains de toute l’école. Il était DELICIEUX !

Mais, bien sûr, nous avions gardé un peu de paddy pour la semence.

Cette année 2024-2025, la classe de GS s’est jointe à nous pour cultiver et notre but est d’obtenir des semences pour de les distribuer à d’autres écoles qui ont envie de faire pousser du riz comme nous, car c’est vraiment très facile à cultiver et à observer.

Cette année, nous allons essayer de le faire pousser en optimisant l’utilisation de l’eau, c’est-à-dire en essayant de ne pas en gaspiller du tout et d’en économiser.

Tout d’abord, nous préparons des plaques de semis ;

Il s’agit de petits godets dans lesquels nous allons semer nos graines, pour ensuite les replanter dans les 2 carreaux enrichis par notre compost à maturité fabriqué l’an passé.

Dans les plaques, nous mettons un peu de terreau.

Puis, nous combinons le semis avec une séance de mathématiques. Avec les GS, les élèves de PS doivent prendre 3 graines et les placer dans chaque alvéole de la plaque.

Ce n’est pas facile pour les petits, alors la maîtresse a apporté les cartes à compter, les cartes de collections, de constellations.

Sous le préau, tout le monde compte.

Au retour dans les classes, les GS et les PS/MS liront l’album « les 3 grains de riz ».

Puis, une fois les plaques prêtes, on y rajoute un peu de terre, et les élèves les arrosent en faisant bien attention de verser l’eau sur les plaques ; On vérifie que toutes les alvéoles sont bien mouillées.

La maîtresse a installé un filet protecteur avec des tuteurs, car les oiseaux de notre école (cardinal, moineau, tourterelle peï) ont repéré nos habitudes et les petits gourmands n’hésitent pas à venir se servir….

15 jours plus tard, les plants de riz ont vraiment bien levé. Il est temps de les transplanter dans les carreaux qui avaient reçu le compost.

Tout d’abord, aligner les plants. On plante des tiges séchées de papyrus pour servir de tuteurs afin d’y accrocher une cordelette : en effet, on souhaite planter les plants de riz selon un tracé droit. Il suffira de planter juste sous la corde.

Ensuite, on doit trouver un bon espacement pour nos plants. Pour que cela soit facile, on utilise l’empan – il s’agit de la distance entre le bout du pouce et le bout de l’auriculaire lorsque l’on écarte la main au maximum.

Ainsi, dès qu’un plant de riz est planté, on pose l’empan à terre et on trouve l’emplacement du second plant. Les élèves posent leur empan, même s’il est un peu petit –on corrige avec celui de la maîtresse si besoin.

Il est désormais temps d’arroser. Nous ajoutons le lombrithé fabriqué grâce à nos déchets de goûters de fruits dans le lombricomposteur fourni par le TO.

Une petite bouteille diluée au 10ème dans un arrosoir.

Quand on en a trop, on le donne aux autres écoles qui plantent du riz -il suffit de nous en demander – ou on le vend aux parents et avec l’argent récolté, on part voir les animaux en mer en bateau.

Désormais, le riz est dans une bonne terre, il a de la nourriture et de l’eau.

Nous allons l’aider à garder cette eau : pour cela, nous allons pailler notre culture : avec deux techniques différentes : la laine de mouton et du broyat.

Les élèves ont pris de la laine de mouton et l’ont déposée autour de chaque pied de riz. Ainsi, l’eau restera davantage dans la terre au lieu de s’évaporer très vite à cause de la chaleur

Le maître et la maîtresse ont oublié de prendre des photos lorsque les 2 classes ont paillé avec du broyat… Dommage, car c’est cette deuxième technique que nous avons retenue.

En effet, avec la laine de mouton, les petites mains étaient sensibles, et quelques gratouillis un peu désagréables se sont faits sentir.

Avec le broyat, aucun souci.

le paillage est vraiment une technique formidable, qui permet d’économiser l’eau. Et en plus, c’est très joli !

Maintenant, nous n’avons plus qu’à attendre que ça pousse !

A bientôt !

École maternelle Carrosse - Saint-Paul
Saint-Paul

Ti Zardin Leritaj AniLwi

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