Les plantations (EE Paul Eluard) N9

20 juin 2019
Paul Eluard↗

Cet article a été écrit par les élèves accompagnés de leurs enseignants, dans le cadre des projets Lékol’O - Réduisons nos déchets organiques sur le territoire de la côte Ouest.
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Après les visites, les élèves de l’école ont voulu tester l’impact du compost sur les plantes.

Les plantes à germes

Parfois à la maison on gaspille de la nourriture car on laisse pourrir certains fruits ou légumes. Parmi eux, on peut récupérer des légumes qui commencent à germer dans les placards de la maison : par exemple les oignons !

La maîtresse des CM2 a fait écrire un compte-rendu à la classe et c’est le texte de Marion qui a été utilisé pour faire de l’orthographe.

« Le mardi 7 mai, nous avons réalis____ une expérience pour faire pouss___ des légumes à germe. On a organis___ plusieurs groupes et maîtresse nous a donn__ des pots et les légumes qu’on a ramen___ de chez nous.

On devait les plant___  et les arros___. Mais avant de faire ça, il fallait not___ une étiquette et marqu___ les prénoms des enfants et la coll___ sur un bâton. Après on a photographi___ nos légumes. On est all___ près de la cantine pour enterr___ et mouill___ nos plantations. Quelques enfants devaient s’occup___ de cette plantation pendant les vacances. Il fallait arros___ tous les 2 jours et la ramen___ après les 10 jours de vacances de mai. »

Terre ou compost ?

Tous les enfants responsables ont rapporté leur plant à la rentrée. Nous les avons transvasés dans des jardinières. On a trié nos légumes : oignon, patate douce, pomme de terre, gingembre et chouchou. Tous n’ont pas bien grandi !

Pour tester l’impact du compost, on les a plantés dans de la terre avec ou sans compost.

Malheureusement le composteur de l’école est trop récent. Les « vers » même s’ils sont bien présents n’ont pas encore bien travaillé.

Dans les jardinières roses, on a mis du compost qu’on a récupéré à la déchèterie du Port.

Dans les jardinières vertes on a mis simplement de la terre.

On était fiers de suspendre nos jardinières sur le grillage au fond de la cours.

Après, cela, nous avons arrosé tous les jours et surtout nous avons mesuré nos plants afin de voir si certains poussaient plus vite que d’autres !

D’une manière générale on voit que les bacs roses avec compost ont mieux poussé que les bacs verts avec de la terre.

Pour vérifier l’effet du compost sur nos plants, on a dessiné un graphique de croissance de la pomme de terre avec les informations suivantes : avec ou sans compost, le temps (en jours) et les mesures (en cm).

Voilà ce qu’on a obtenu :

Les tiges de la pomme de terre ont poussé plus vite dans le compost que dans la terre. Mais les deux plants ont bien grandi.

Du jus de compost

Pendant que nos légumes poussaient, on a gardé des déchets végétaux dans un bio seau dans la classe. On voulait fabriquer un jus de compost pour arroser nos plantes. C’est atroce ! Ça sent mauvais et ça attire les mouches. Après 10 jours on a utilisé notre préparation

On a versé notre mélange dans un écumoire et on a pillé pour récupérer le maximum de jus.

On a dilué ce jus avec de l’eau et on l’a mis dans l’arrosoir.

On a arrosé les jardinières roses avec ce liquide et les jardinières vertes avec de l’eau comme d’habitude.

Une récolte en vue !

Le bac gris, par terre, a permis de voir le développement des racines. C’est encore une pomme de terre qui nous a bien surpris quand on l’a observée de prêt !

Dans quelques semaines on va pouvoir récolter NOS pommes de terre !!

Paul Eluard
La Possession

Gérons nos déchets